Azotémie

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La valeur normale de l’azotémie est de 20 à 30 mg/100ml (0.20 à 0.30g/l).

Hyperazotémie

Quand l’urée sanguine est supérieur à 50mg/100ml (dépend des valeurs antérieures de l’individu et du laboratoire). En général on parle de rétention uréique débutante jusqu’à 80mg/100ml, modérée entre 80 et 100mg/100ml, grave entre 100 et 150mg/100ml, extrêmement grave au-dessus de 150mg/100ml

  • Hyperazotémie néphropathique et urologique :

Urémie aiguë : s’accompagne d’anurie ou oligurie avec des urines denses, parfois réversible, elle peut se voir au cours de glomérulonéphrite aiguë, nephropathie anurique, le choc, la nécrose musculaire ischémique,  les choc hémolytiques ou transfusionnels, la néphrose nécrosante, l’anurie par uropathie obstructive d’origine urétérale, vésicale, urétrale ou prostatique

Urémie chronique : avec une quantité d’urines normale ou une polyurie compensatrice, faible densité d’urine, elle traduit des lésions rénales avancées et irréversibles qui se voit au cours de : glomérulonéphrites chroniques, sclérose rénale, néphropathies chirurgicales (hydronéphrose, tuberculose rénale, rein polykystique, pyélonéphrite, etc.),  néphropathie calcaire due a l’ostéite fibro-kystique, myélome multiple.

  • Hyperazotémie extrarénale :

Donne une urémie aiguë ou subaiguë sans néphropathie objective (parfois il existe une insuffisance rénale fonctionnelle). Elle est réversible avec des valeurs très élevées, il existe généralement une oligurie avec des urines de densité normale ou concentrées et de couleur sombre.

Elle est distinguée de l’insuffisance rénale par la mesure de l’urée urinaire qui est normal et de la concentration de sodium urinaire qui est diminuée (< 15mEq/l).

Deux grands mécanismes en sont responsables et coïncident souvent chez un même patient : le défaut d’apport sanguin et l’hyperproduction

Elle se voie au cours de :

  • L’insuffisance circulatoire par insuffisance cardiaque congestive ou insuffisance périphérique
  • La déshydratation natropénique (vomissements, diarrhée, lavage gastrique, etc.
  • Les infections (pneumonies, septicémie, diphtérie, etc.)
  • Les hémorragies digestives
  • Les affections neurologiques aiguës (encéphalites, intoxication par l’oxyde de carbone, etc.)
  • Le coma diabétique (par glomérulosclérose ou insuffisance rénale fonctionnelle)
  • L’azotémie post-opératoire
  • L’insuffisance surrénale (maladie d’Addison)
  • Les hépatopathies
  • L’agonie

Hypoazotémie

L’hypoazotémie se voit au cours de :

  • L’ingestion élevée de boissons ou l’administration intraveineuse abondante de liquides
  • La grossesse
  • Les hépatites graves

Publié initialement le : dimanche 19 décembre 2010
A propos de l'auteur

Le Dr. Abdelouaheb Farhi est le rédacteur en chef du site comment guérir depuis 2008, il est médecin spécialiste en anesthésie réanimation.