Hépatite C

Par
, Mise à jour le ,
image par default
image par default

L’hépatite C est causée par un virus appelé le « virus de l’hépatite C » (VHC). Ce virus qui est transporté dans le sang vers le foie (site d’inflammation) peut également affecter d’autres parties du corps, y compris le tube digestif, le système immunitaire et le cerveau.

Il y a six (06) types de virus de l’hépatite C. Ces différents types sont appelés génotypes et ils sont numérotés de 1 à 6. Presque toutes les personnes en Europe qui ont l’hépatite C ont le génotype 1, 2 ou 3.

Il est important de savoir quel type de virus est responsable de la maladie car chaque type répond différemment au traitement. Il est possible d’être infecté par plusieurs types de virus d’hépatite C en même temps.

L’hépatite C n’a été découvert que dans les années 1980, alors que cette maladie est découverte récement, certains aspects de cette maladie ne sont pas encore complètement compris.

Quelle est la fréquence de hépatite C?

Elle est très fréquente. On pense que 2-3% de la population mondiale sont des porteurs chronique du virus de l’hépatite C. Il est plus fréquent dans certaines parties de l’Egypte, la Chine et l’Indonésie.

En France on estime le nombre de cas recensés entre 600 000 et 800 000.

Comment peut-on avoir une hépatite C?

L’hépatite C se transmet principalement par le sang contaminé. Elle peut être transmise par :

  • Contact avec du sang d’une personne infectée. (partage d’injection de drogues, brosse à dents, rasoirs, matériels utilisés pour le tatouage, le piercing, acupuncture,…etc.)
  • Transmission de la mère à l’enfant.
  • Le virus peut être contractée par piqûre accidentelle avec une aiguille contaminée – cela concerne principalement les travailleurs dans la santé.
  • La transmission sexuelle chez les hétérosexuels est rare, mais il ya eu des préoccupations récentes concernant la possibilité de transmission sexuelle chez les hommes homosexuels séropositifs.

L’hépatite C est fréquente chez les toxicomanes qui partagent le même matériel d’injection.

Elle est également rencontrée chez les hémophiles et les personnes qui ont reçu des transfusions de sang ou traitement avec des produits sanguins contaminés (avant 1991).

Le virus n’est pas transmis lors de contacts sociaux normaux, tels que le toucher des mains, partage de tasse ou des la vaisselles.

Quels sont les symptômes de l’hépatite C?

Beaucoup de gens atteints d’hépatite C se sentent tout à fait bien et ont peu ou aucun symptôme.

L’hépatite C évolue en 02 phase : une aiguë après le premiers contact avec le virus, puis une phase chronique quand le virus persiste à long terme dans l’organisme.

La période d’incubation, de la durée d’exposition au virus jusqu’à l’apparition de la maladie, est de 01 à 06 mois. La plupart des patients n’ont aucun symptôme. Les premiers symptômes sont une perte d’appétit, des nausées, des douleurs musculaires et articulaires.

Plus tard, le maitre symptôme est l’ictère (jaunisse) avec jaunissement de la peau, les muqueuses, et le blanc des yeux, des selles de couleur pâle, et des urines foncées.

Une fois que les symptômes sont tous installés, dans la plupart des cas, le patient commence à s’améliorer. La maladie dure généralement de 02 à 08 semaines.

Dans 20% des cas, le virus sera éliminé par le système immunitaire, et la personne sera immunisé à vie.

Dans 60 à 80% des personnes infectées le virus reste actif dans le sang et dans le foie, c’est l’infection chronique (persistante). Ces patients n’ont généralement pas de symptômes, mais certains peuvent se plaindre de fatigue.

L’hépatite C chronique :

Lorsque l’infection dure plus de six mois, on peut avoir :

  • Certaines personnes présentent des symptômes bénins pas de symptômes du tout. Cependant, même en absence des symptômes, il peut toujours transmettre le virus de l’hépatite C aux autres.
  • Certaines personnes développent des symptômes dus à l’inflammation persistante du foie. Par exemple, sensation de malaise, manque d’appétit, de l’intolérance de l’alcool, des douleurs au niveau du foie, l’ictère (jaunisse) et la dépression.
  • Les symptômes les plus courants de l’hépatite chronique C sont la fatigue extrême, manque de concentration et des problèmes de mémoire, et douleurs musculaires et articulaires.
  • Environ les deux tiers des personnes atteintes de l’hépatite C chronique développeront une cirrhose sur une période de 20 à 30 ans. La cirrhose est comme une «cicatrice» du foie enflammé qui peut entraîner une insuffisance hépatique.
  • Certaines personnes atteintes de l’hépatite chronique C ne présentent aucun symptôme pendant de nombreuses années. Ce n’est que lorsque le foie commence à échouer avec cette cirrhose que les symptômes apparaissent.
  • Au fil des années cette infection chronique peut causer des lésions au foie qui peuvent mener à une cirrhose avec risque d’insuffisance hépatique et cancer du foie.

 

Comment l’hépatite C, est-elle diagnostiquée?

Le diagnostic se fait par analyse de sang, qui doit démontrer la présence d’anticorps dirigés contre le virus de l’hépatite C, Un test positif signifie que la personne a été à un moment infectées par l’hépatite C.

Cependant, ce test reste positif, même chez les personnes qui sont guéries de la maladie.

Un test sanguin de la fonction hépatique est demandé pour déterminer déterminer la gravité de l’atteinte du foie .

Si le test des anticorps est positif, un test sanguin supplémentaire est nécessaire pour voir si le virus est toujours présent. C’est ce qu’on appelle un test PCR.

Une échographie du foie peut être demandée.

Dans le cas de l’hépatite C chronique, la sévérité de la maladie peut être évaluée par l’obtention d’un échantillon de tissu du foie (biopsie hépatique).

Quelle est l’évolution de la maladie ?

  • Habituellement es symptômes de l’hépatite C aiguë se règlent rapidement. L’hépatite C aiguë est rarement mortelle sauf si le patient a autre infection. L’atteinte du foie devient chronique dans 60 à 80 % des patients.
  • Les complications les plus graves de l’hépatite chronique de type C sont la cirrhose et dans de rares cas de cancer du foie.

 

Comment l’hépatite C peut être évitée?

  • Évitez de partager des aiguilles et des seringues.
  • Éviter le partage de rasoirs et brosses à dents avec une personne infectée.
  • Des pratiques sexuelles plus sûres et protégées.
  • Malheureusement, il n’existe pas de vaccin pour prévenir l’infection par virus de l’hépatite  C.

Qu’est-ce qui peut être fait à la maison?

  1. Éviter la consommation de l’alcool, si les analyses sanguines ont montré que la maladie est active.
  2. Les gens qui ont une hépatite C chronique, doit être surveillés par des cliniques spécialisées, car il existe des traitements qui peuvent éliminer le virus dans un grand nombre de cas.
  3. Manger un régime sain et bien équilibré.

Comment l’hépatite C est-elle traitée?

Le traitement de l’hépatite C a considérablement progressé ces dernières années.

L’objectif principal du traitement est d’éliminer le virus de l’hépatite C, ainsi de prévenir les lésions hépatiques graves menant à la cirrhose.

L’hépatite C chronique peut être traitée par une combinaison d’injections d’interféron alpha et des comprimés d’un anti-viral : la Ribavirine.

Dans l’ensemble, ce traitement peut éliminer le virus en plus de la moitié des cas. Cependant, les perspectives varient selon le type (génotype) du virus.

Par exemple ; le traitement élimine le virus dans près de la moitié des personnes infectées par le génotype 1, mais élimine le virus dans environ 80% personnes infectées par le génotype 2 ou 3.

Les effets secondaires de ces traitements peuvent se produire, comme la fatigue, sensation de malaise, maux de tête, dépression. Certaines personnes ont besoin de modifier leur traitement, ou modifier la dose, s’ils ont des effets secondaires gênants.

Le médecin ou va surveiller les analyses de sang tout au long de la période du traitement afin de détecter des effets secondaires.

Pour certaines personnes atteintes de cirrhose secondaire à l’hépatite C, la transplantation hépatique peut être envisagé.

Toutefois, le nouveau foie peut aussi être endommagé par le virus s’il persiste dans l’organisme.


Publié initialement le : vendredi 18 mars 2011
A propos de l'auteur

Le Dr. Bouazid Iskandar est un médecin algérien résident en Chirurgie Pédiatrique. Rédacteur sur le site Comment guérir depuis

    • Flick 16 mai 2017 à 21 h 59 min

      Bonjour,
      Non seulement par transmission de lhomme a la femme en contact du sang ..ne pas partager sont materiel comme pince a epiler rasoir enfin tous ski et a risque du sang

      Répondre