Pyrosis
Le pyrosis est un symptôme très fréquent, caractérisé par une sensation désagréable de brûlure prenant origine au niveau de l’estomac et remontant jusqu’à la bouche. Le pyrosis peut s’associer à des remontés acides voir de régurgitations alimentaires.
C’est un signe spécifique du reflux gastro-œsophagien, une pathologie très fréquente liée à un problème du sphincter inférieur de l’œsophage.
Définition
Le pyrosis est souvent qualifié d’indigestion ou de dyspepsie, certains dissocient la définition de ces termes et gardent la définition d’une douleur de type brûlure siégeant dans l’épigastre et remontant dans le thorax se terminant par une régurgitation de liquide acide gastrique.
Causes du pyrosis
La principale cause est le reflux gastro-œsophagien ; ainsi, toutes les causes du pyrosis sont celles du reflux gastro-œsophagien.
Certains aliments sont spécialement incriminés : le thé, café, alcool et les boissons gazeuses.
Les tomates et sauce de tomate (notamment les pizzas) les agrumes (jus ou fruits), nourritures épicée ou grasse, produits laitiers, menthe douce et poivrée, fruits secs et cacahuètes.
Diagnostic du pyrosis
Les examens complémentaires permettent de rechercher les causes du pyrosis : la fibroscopie gastrique peut retrouver une hernie hiatale et le retentissement sur l’œsophage (inflammation, ulcération) ; la pH métrie œsophagienne sur 24 heures permet de diagnostiquer le reflux gastro-œsophagien par la mise en évidence de reflux acides dans l’œsophage.
Traitement
On peut soulager la douleur du pyrosis par des règles hygiéno-diététiques et un régime alimentaire adapté.
Aliments à éviter :
Les aliments à éviter sont ceux déjà cités plus haut à savoir : les aliments gras, acides, et les aliments fermentant (fèves, choux), café, lait, thé, chocolat, menthe, boissons gazeuses et alcoolisées.
Le tabac est à éviter également.
Les aliments à préférer sont tous les aliments épais.
Médicaments
Sous prescription médicale, votre médecin peut vous prescrire un pansement gastrique, un antiacide tel les antihistaminiques H2 et des inhibiteurs de la pompe à protons.
Publié initialement le : dimanche 10 janvier 2016