Accident ischémique transitoire (AIT)

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Un accident cérébral vasculaire ischémique transitoire communément (appelé AIT) est un déficit neurologique soudain et bref dont les symptômes durent moins d’une heure. Mais dans 30% des cas il reste des séquelles minimes.

Quelles sont les causes ?

Les causes de l’accident ischémique transitoire sont les même causes que ceux de l’accident vasculaire cérébrale ischémique, a savoir :

  • Athérosclérose des artères cervico-céphaliques.
  • Les cardiopathies emboligènes

Quels sont les symptômes ?

Les symptômes et signes cliniques de l’accident ischémique transitoire inclus :

  • Cécité unilatérale ;
  • Troubles du langage (aphasie) ;
  • troubles moteurs et/ou sensitifs unilatéraux ou bilatéraux touchant la face et/ou les membres a type : d’hémiparésie, hémianesthésie, hémiplégie.
  • vertige ;
  • diplopie (c’est la double vision) ;
  • dysarthrie (troubles d’élocution) ;
  • troubles de la déglutition ;
  • perte de l’équilibre ;

Quels sont les examens complémentaires à faire ?

L’AIT est un syndrome de menace pour le cerveau qui doit être rapidement exploré.

Imagerie cérébrale

  • Si possible : IRM.
  • À défaut : scanner cérébral sans injection de produit de contraste.

Bilan étiologique
Bilan initial :

  • écho-Doppler.
  • Electrocardiogramme ;
  • Bilan biologique : hémogramme, VS, CRP, ionogramme sanguin, glycémie, créatininémie, temps de Quick, TCA.

Dans un deuxième temps : recherche plus approfondie d’une cause peut être nécessaire.

Quel est le traitement de l’accident ischémique transitoire ?

L’hospitalisation est obligatoire pour un patient atteint d’AIT. Le traitement cherche à prévenir les récidives (traitement des facteurs de risque d’athérosclérose et des causes éventuelles d’embolies) et à éviter l’évolution vers un accident cérébral ischémique constitué. Il utilise les antiagrégants plaquettaires et parfois la chirurgie.

L’Accident vasculaire cérébral ischémique est un menace pour le cerveau et il multiple par 7 le risque de faire un accident vasculaire ischémique d’où la nécessité de la prévention secondaire.


Publié initialement le : jeudi 09 décembre 2010
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